Le Nil était de la plus haute importance pour les anciens Égyptiens à bien des égards. Il apportait de l'eau et un sol fertile, et en plus il était parfait pour le transport. Une fois par an, cependant, le Nil inondait la terre, entraînant un désastre dans son sillage en détruisant les récoltes et les villages. Cela a finalement conduit ces anciens Égyptiens à organiser leurs efforts pour éviter ce désastre précoce sous un seul chef. Cela a conduit au premier type de gouvernement, qui est rapidement devenu plus complexe.
- Nilomètres
Avec le temps, les Égyptiens se sont rendu compte que bien que les inondations aient détruit leurs récoltes, le limon laissé derrière fertilisait la terre et créait une nouvelle couche riche de terre végétale, parfaite pour les cultures. Il a été décidé que le cycle de l'eau devrait être étudié afin d'éviter la destruction des récoltes chaque année et profiter de la fertilité apportée par l'inondation. En conséquence, ils ont inventé le nilomètre, composé d'une dalle, d'un puits et d'une série de marches plus petites. Tous les trois, cependant, ont été calibrés avec les mêmes unités de mesure, la coudée. Les nilomètres, espacés le long des berges du fleuve, leur permettaient d'étudier le cycle, de prévoir la venue de la prochaine crue et de planter leurs cultures au bon moment pour éviter la destruction.
- Géométrie
Les inondations ont eu un autre effet secondaire indésirable. Chaque année, les limites entre les champs étaient effacées par les eaux de crue et le limon, et devaient être rétablies. Le travail de mesure du territoire et de redéfinition des frontières était connu sous le nom de géométrie et était considéré comme le rétablissement du principe de l'ordre public sur terre. Cette activité annuelle est devenue le fondement de la science des lois naturelles, car elle s'incarnait dans les formes archétypales du triangle, du carré et du cercle. C'est ainsi que l'inondation du Nil a contribué à la géométrie.