L'Arabie saoudite possède probablement environ 20 % des réserves (actuellement économiquement) récupérables. Ils ne se soucient pas vraiment si le prix baisse beaucoup plus (il en coûte environ 22 $ le baril à extraire, et ils sont déjà TRÈS riches). Ce dont ils se soucient vraiment, c'est que leur « poids » économique et leur influence politique s'affaibliront si d'autres sources d'énergie signifient qu'ils perdent de l'importance dans l'économie mondiale. En laissant le prix baisser, ils rendent l'extraction de pétrole de la mer du Nord, de gaz et de pétrole de schiste et les réserves russes non rentables, préservant ainsi leur propre importance. Ces choses ont une façon de "s'auto-corriger". Si un boom économique suit une baisse des prix de l'énergie, la demande augmentera et le prix aussi.