Qui a dit que « l'homme est né libre et partout où il est enchaîné » ?

2 Réponses


  • Il s'agit d'un qiute, directement tiré du livre de Jean-Jacques Rousseau 'Le contrat social' publié en 1792. Rousseau 1712-1778 était un philosophe et écrivain français.
    Il a défié la vision orthodoxe selon laquelle la société était telle qu'elle était, avec un roi, une Église, des gens riches et des gens vivant dans une pauvreté extrême, parce que c'était ainsi que Dieu avait fait les choses de cette façon.
    Au lieu de cela, il a soutenu que Dieu avait créé tous les hommes (sic) égaux. Les hommes étaient tous naturellement bons et Dieu n'avait pas fait la Société, mais les hommes l'avaient fait, donc elle pouvait être défaite.
    Il a plaidé pour un contrat social entre les membres de la société. Ce contrat serait en effet un échange de droits et de libertés, afin que tous puissent vivre heureux en Société. Tout intérêt personnel qui entrerait en conflit avec le bien commun qui serait le but de cette Société, serait considéré comme immoral et donc non admissible. Mais à part cela, chaque individu serait heureux et vivrait une bonne vie.
    Ce concept peut sembler assez naïf, mais en fait, il a fondé une discussion philosophique qui est à la base de nombreuses démocraties occidentales.
  • La seule qui soit naturelle, c'est la famille : Et même ainsi les enfants ne restent attachés au père que tant qu'ils ont besoin de lui pour leur conservation. Dès que ce besoin cesse, le lien naturel se dissout. Les enfants, libérés de l'obéissance qu'ils devaient au père, et le père, libéré des soins qu'il devait à ses enfants, retournent également à l'indépendance. S'ils restent unis, ils le continuent non plus naturellement, mais volontairement ; et la famille elle-même n'est alors maintenue que par convention. Cette liberté commune résulte de la nature de l'homme. Sa première loi est de pourvoir à sa propre conservation, ses premiers soins sont ceux qu'il se doit ; et, dès qu'il atteint des années de discrétion, il est seul juge des bons moyens de se conserver,et devient par conséquent son propre maître. La famille peut donc être appelée le premier modèle des sociétés politiques : le souverain correspond au père, et le peuple aux enfants ; et tous, étant nés libres et égaux, n'aliènent leur liberté que pour leur propre avantage. Toute la différence est que, dans la famille, l'amour du père pour ses enfants lui récompense les soins qu'il prend d'eux, tandis que, dans l'État, le plaisir de commander remplace l'amour que le chef ne peut avoir pour les peuples sous lui. Grotius nie que tout pouvoir humain soit établi en faveur des gouvernés, et cite l'esclavage en exemple. Sa méthode habituelle de raisonnement est d'établir constamment le droit par le fait1. Il serait possible d'employer une méthode plus logique, mais aucune ne pourrait être plus favorable aux tyrans.Il est alors, selon Grotius, douteux que la race humaine appartienne à cent hommes, ou que cent hommes à la race humaine : Et, tout au long de son livre, il semble pencher pour la première alternative, qui est aussi . Sur cette représentation, l'espèce humaine est divisée en autant de troupeaux de bœufs, chacun avec son maître, qui les surveille pour les dévorer. Comme un berger est d'une nature supérieure à celle de son troupeau, les bergers des hommes, c'est-à-dire leurs chefs, sont d'une nature supérieure à celle des peuples sous eux. Ainsi, nous dit Philon, raisonnait l'empereur Caligula, concluant aussi bien soit que les rois étaient des dieux, soit que les hommes étaient des bêtes. Le raisonnement de Caligula rejoint celui de Hobbes et de Grotius. Aristote, avant l'un d'eux,avait dit que les hommes ne sont nullement égaux naturellement, mais que certains sont nés pour l'esclavage, et d'autres pour la domination. Aristote avait raison ; mais il prit l'effet pour la cause. Rien n'est plus certain que tout homme né en esclavage est né pour l'esclavage. Les esclaves perdent tout dans leurs chaînes, même le désir de leur échapper : ils aiment leur servitude, comme les camarades d'Ulysse aimaient leur condition de brute2. S'il y a donc des esclaves par nature, c'est qu'il y a eu des esclaves contre nature. La force a fait les premiers esclaves, et leur lâcheté a perpétué la condition. Je n'ai rien dit du roi Adam, ni de l'empereur Noé, père des trois grands monarques qui se sont partagé l'univers, comme les enfants de Saturne, que certains savants ont reconnus en eux.J'espère recevoir des remerciements pour ma modération ; car, descendant direct d'un de ces princes, peut-être de la branche aînée, comment puis-je savoir qu'une vérification des titres ne me laisserait pas le roi légitime du genre humain ? En tout cas, il ne fait aucun doute qu'Adam était souverain du monde, comme Robinson Crusoé l'était de son île, tant qu'il en était le seul habitant ; et cet empire avait l'avantage que le monarque, en sécurité sur son trône, n'avait à craindre ni rébellions, ni guerres, ni conjurés.tant qu'il en était le seul habitant ; et cet empire avait l'avantage que le monarque, en sécurité sur son trône, n'avait à craindre ni rébellions, ni guerres, ni conjurés.tant qu'il en était le seul habitant ; et cet empire avait l'avantage que le monarque, en sécurité sur son trône, n'avait à craindre ni rébellions, ni guerres, ni conjurés.

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