La Grèce est une économie à faible production. Elle exporte des denrées alimentaires et importe des touristes. Son PIB par habitant est d'environ 22 000 dollars. Le chiffre équivalent pour l'Allemagne est de 46 000 dollars, pour le Royaume-Uni de 42 000 dollars.
Néanmoins, lorsque la monnaie de la plupart des États membres européens a été fusionnée sous l'euro, le gouvernement grec a décidé qu'il voulait des normes européennes de protection sociale et de retraite, etc. (après tout, ils gagnaient toujours les mêmes euros). Ils ont commencé à dépenser de l'argent qu'ils ne gagnaient pas.
Cela est passé inaperçu (ou du moins ignoré) lorsque le crédit était largement disponible et bon marché. Puis est venu le resserrement du crédit de 2008-2009.
Le crédit s'est tari pour tout le monde, mais la Grèce dépensait toujours beaucoup plus qu'elle ne gagnait. (Et en fait, c'est toujours le cas !)
Des restrictions ont dû être imposées sur les retraites, l'aide sociale, l'aide au chômage. L'impôt devait augmenter. L'austérité était arrivée
L'année dernière, un parti politique s'est présenté aux élections sur une plate-forme « Plus d'austérité » et a gagné.
Les négociations sur le remboursement des emprunts par la Grèce viennent d'échouer. Ainsi, non seulement ils ont fait défaut sur le paiement, mais plus personne ne leur prêtera désormais.
Il y a un référendum ce week-end, ce qui n'est en fait qu'une ruse du gouvernement actuel pour obtenir du soutien dans la poursuite des négociations.
Je soupçonne que la Grèce devra quitter la monnaie commune, afin que leur monnaie puisse monter et descendre pour refléter leurs gains réels "réels". Leur monnaie va sans aucun doute baisser, beaucoup, rendant les importations très chères.
La Grèce importe plus de 50 % de sa nourriture.
Quoi qu'il arrive, les Grecs vivent quelques années de misère.