Oui, le paludisme peut se transmettre d'une personne à l'autre, mais seulement dans de rares cas.
- Le mode normal de propagation du paludisme :
Une personne est mordue par un moustique infecté.
Après la piqûre, il faut aussi peu que trente minutes pour que le parasite atteigne le foie. Là, certains parasites peuvent rester en sommeil pendant des années. D'autres pénètrent directement dans la circulation sanguine, s'attachent aux globules rouges, puis y pénètrent, où ils se reproduisent.
Les globules rouges infectés éclatent - infectent les globules rouges voisins et recommencent le processus de reproduction.
Ce cycle répétitif épuise l'oxygène du corps et provoque de la fièvre.
Le point clé est que dans la plupart des cas, l'hôte humain infecté transmet la maladie en étant piqué par un autre moustique, devenant ainsi la source de l'infection et incitant le moustique à piquer quelqu'un ou quelque chose d'autre.
Normalement, les humains ne mélangent pas directement les circulations sanguines, et donc la probabilité que le paludisme se propage d'humain à humain est relativement faible.
- Méthodes directes de transmission :
Les mères peuvent la transmettre à leurs enfants dans ce qu'on appelle le « paludisme congénital ».
Les transfusions sanguines peuvent transférer directement le paludisme du donneur au receveur - mais des processus de dépistage stricts sont en place dans les hôpitaux pour garantir que le sang est exempt de parasites et d'infections.
De même, les greffes d'organes peuvent transférer directement le paludisme du donneur au receveur et (étant donné la tendance des parasites à se cacher dans le foie), il s'agit d'une méthode viable de propagation du paludisme d'une personne à une autre.
Partage des aiguilles utilisées pour les injections de drogue. Dans ce processus, l'aiguille remplace la piqûre de moustique, perforant la peau et interagissant avec la circulation sanguine, de plusieurs personnes - ramassant et transférant potentiellement les parasites à un certain nombre de toxicomanes qui partagent la même aiguille. C'est probablement la méthode la plus probable pour transmettre la maladie d'une personne à l'autre.