Brian
Nous pouvons voir que le chômage et les récessions imposent des coûts considérables aux sociétés. Pourtant, les pays n'utilisent pas aujourd'hui leurs pouvoirs monétaires et fiscaux pour réduire le chômage à des niveaux de friction minimes. Alors que les pays proclament l'importance du travail sur le bien-être, ils tolèrent des taux de chômage élevés. De plus, lorsque la production approche de son potentiel, comme cela s'est produit aux États-Unis en 1994 et à nouveau en 1997, les banques centrales commencent souvent à relever les taux d'intérêt et à ralentir l'expansion. Si le chômage coûte si cher, pourquoi les pays n'utilisent-ils pas des politiques de la demande pour s'en débarrasser ?
La raison est simple. Des niveaux extrêmement élevés d'utilisation des capacités et de faibles niveaux de chômage créent des pénuries dans une économie de marché. En conséquence, l'inflation atteint rapidement des niveaux intolérables.
En fait, l'inflation élevée a été contenue dans les pays à revenu élevé au cours de la dernière décennie. Mais la faible inflation en Europe s'est accompagnée d'une augmentation constante du chômage. En outre, la flambée des prix a frappé de nombreux pays en développement qui dépendaient trop fortement de l'imprimerie pour financer les dépenses publiques. Récemment, lorsque les pays anciennement planifiés ont pris des mesures pour libérer les prix et faire la transition vers le marché, ils ont constaté que leurs niveaux de prix augmentaient rapidement.