Grayce
Le système braille utilise une série de « cellules » en relief dans une rangée horizontale. Chaque cellule représente soit une lettre, un chiffre, une combinaison de lettres ou un mot. Une cellule braille se compose de deux rangées verticales de trois points chacune, juste assez grandes pour permettre au bout du doigt de détecter les positions des six points. En faisant varier les positions des points à l'intérieur de la cellule, un total de soixante-trois combinaisons différentes est possible. En braille anglais, vingt-six de ces combinaisons, ou « signes », sont utilisées pour représenter l'alphabet, et le reste est utilisé pour la ponctuation, les contractions spéciales et les formes abrégées.
Les dix premières lettres de l'alphabet anglais, de a à j, sont représentées par des combinaisons des quatre premiers points de la cellule braille. Les chiffres de 1 à 9, et zéro, sont représentés par ces mêmes dix signes précédés d'un signe numérique spécial. Les dix lettres suivantes, k à t, sont formées en ajoutant le point en bas à gauche aux dix premières lettres. Les six dernières lettres de l'alphabet répètent les premiers signes, mais avec les deux points inférieurs ajoutés. La lettre w est une exception, car il n'y a pas de w dans l'alphabet français pour lequel le système braille a été conçu à l'origine. Les combinaisons restantes sont utilisées pour la ponctuation, les contractions spéciales et les formes abrégées.
Ces contractions et formes abrégées rendent souvent l'apprentissage du braille difficile. Surtout si l'on est devenu aveugle tard dans la vie, car la seule façon d'apprendre le braille est d'en mémoriser tous les signes. Pour cette raison, il existe différentes "grades" de braille.