Emmanuelle
Fredrick II a fait valoir que l'abolition du servage entraînerait une instabilité économique, car les paysans devraient être payés. Bien que Frédéric ne veuille pas modifier l'équilibre des pouvoirs, il introduisit des lois destinées à protéger les serfs. Premièrement, une loi a été proposée qui a déclaré que les serfs ne devraient avoir à travailler que quatre jours par semaine.
Deuxièmement, tous les mauvais traitements physiques devaient être rendus illégaux. Pourtant, la plupart des lois n'ont pas été mises en pratique, bien que Frédéric ait réussi à maintenir le prix du grain stable avec l'introduction des greniers d'État. Cependant, la pratique du servage devait continuer car Frédéric le Grand trouvait les paysans utiles parce qu'ils cultivaient ses terres et fournissaient des recrues pour son armée. Selon le roi, l'avantage de loin le plus ingénieux du maintien du servage était de taxer lourdement les paysans (40 % de leurs revenus). Frédéric a donc totalement ignoré les enseignements des philosophes sur le traitement équitable et respectueux de tous les citoyens.