L'Afrique du Sud a l'un des taux de chômage les plus élevés au monde et cela a augmenté de façon exponentielle dans les années post-apartheid. Les raisons en sont nombreuses et variées mais les résultats sont les mêmes : la privation sociale et ses conséquences.
Des études montrent que le nombre de personnes vivant dans la pauvreté en Afrique du Sud à cause du chômage n'a pas augmenté de manière significative ces dernières années, mais le niveau de pauvreté a augmenté. Cela signifie que l'écart entre non seulement les riches et les pauvres, mais aussi ceux qui peuvent gérer et ceux qui ne le peuvent pas s'est creusé.
On estime que 57% des personnes en Afrique du Sud sont en dessous du seuil considéré comme le seuil de pauvreté, mais certaines zones sont plus touchées par le chômage et la pauvreté qui en découle que d'autres. Le Cap oriental et le Limpopo sont les régions les plus durement touchées, avec jusqu'à 77% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Le chômage a un impact sur les niveaux de criminalité partout, mais en Afrique du Sud, les niveaux de criminalité dépassent de loin la plupart des autres pays. Dans une enquête, lorsque les expatriés ont été interrogés sur leur décision de partir, dans la plupart des cas, le crime a été cité comme la principale raison.
- Autres conséquences sociales du chômage en Afrique du Sud
Les conséquences sociales du chômage ne sont pas exclusives à l'Afrique du Sud ; tous les autres pays souffrent des mêmes types de privations et de taux de criminalité en hausse, mais l'Afrique du Sud est un pays qui réagit toujours à son histoire et a donc plus de problèmes à affronter que les autres pays.
Les répercussions sur le chômage ont donc frappé plus durement. La pauvreté des enfants et son impact sur l'éducation sont énormes, tout comme l'avenir de ces enfants lorsqu'ils ont été élevés dans des conditions loin d'être idéales.