Lequel des poèmes de Thomas Hardy résume sa philosophie ?

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  • L'énoncé le plus clair de la vision de Hardy sur la vie est probablement "Il n'en attendait jamais beaucoup" publié en 1928, l'année de sa mort. Son sous-titre est "Une considération pour mon quatre-vingt-sixième anniversaire". Le poème s'ouvre sur « Eh bien, monde, vous avez gardé foi en moi » et son ton est tout au long calme et doucement triste. Hardy y résume sa vision finale d'un monde qui, à ses yeux, n'a jamais vraiment promis grand-chose. Il se souvient d'une vision d'enfance du monde l'avertissant de ne pas trop l'aimer car cela ne lui donnerait pas grand-chose : Il réfléchit avec ironie que c'est exactement ce avec quoi il s'est retrouvé; et qu'il ne s'attendait pas à ce que la vie soit juste. Dans ses romans, les personnages luttent désespérément contre un pouvoir mystérieux qui semble empêcher le bonheur humain sans raison ;dans ce poème très tardif, Hardy conseille d'abandonner simplement la lutte.

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